MARIN Paul, Alexandre

Né le 6 juin 1822 à Laxou (Meurthe) ; receveur à la gare du chemin de fer à Angoulême (Charente) ; organisateur de la société secrète la Militante.

Marin fut l’homme de confiance par excellence qui servit d’intermédiaire entre Malarte, Barbin, Baffet et Géraux. Il fut condamné le 20 mai 1856, par le tribunal correctionnel d’Angoulême, à trois ans de prison, 100 F d’amende, et dix ans de privation de droits civiques, pour délit de société secrète. Il fit appel à Bordeaux, prenant pour défenseur Me Duclos, du barreau de Confolens (Charente). La cour de Bordeaux confirma le jugement du tribunal d’Angoulême, le 25 juillet 1856.
D’ailleurs, dès le 6 juillet, Marin avait été transporté à Lambessa.
En application de la loi réparatrice du 30 juillet 1881, Marin avait été délégué à la Commission départementale des indemnités. Il était présent à la séance du 25 octobre. À la fin de l’année, il était retourné à Constantine (Algérie) comme directeur d’assurances.
La Commission des indemnités lui avait accordé un secours de 208 F en qualité de victime du coup d’État du 2 décembre 1851.
Voir Antoine Malarte*, et, pour le groupe d’Angoulême de la Militante : Laurent Ancelin*, Jean Babouard*, François Bayard*, Charles Dubreuil*, Antoine Godin*, Pierre Neuville*, Jean Nivelle*, Jean Paincout*, Piens*, Antoine Raffet*, Jean-Baptiste Rollin*, Joseph Turmeau* Voir aussi Baffet*, Fauconnier*, Géraux*, Léon Paillet*.
Paul Marin était marié et père de trois enfants.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article6369, notice MARIN Paul, Alexandre, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 6 mai 2012.

SOURCES : Arch. Dép. Charente, M 646. — Le Charentais, n° du 21 mai 1856. — Registre du tribunal correctionnel d’Angoulême de 1856.

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