Cheminot ; syndicaliste à Paris.
Membre du syndicat confédéré des cheminots de Paris-État, rive droite, Marinace participa au IXe congrès de la Fédération des cheminots, à Paris, en 1930. Il critiqua le bureau fédéral : « Le bureau fédéral, d’après moi, revendique sur le velours, il ne revendique pas à fond ». Il protesta également contre la non publication d’un de ses articles dans la Tribune des cheminots. « La Fédération n’a rien fait pour les salaires » accusait-il. « Notre rôle a été celui du mollusque sur le rocher qui se contente d’ouvrir ses écailles pour absorber la nourriture que le flot lui apporte ». Il fut soutenu par Paul Le Guen.
SOURCE : Compte rendu du congrès.