Né le 4 mai 1824 à Villeneuve-sur-Yonne (Yonne) ; demeurant à Levallois-Perret (Seine), rue Vallois ; maréchal-ferrant ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de trois enfants. Pendant le 1er Siège, il était sergent dans une compagnie de marche du 132e bataillon de la Garde nationale ; vers le 8 mars 1871, il fut nommé membre du Comité insurrectionnel de Levallois-Perret. Élu sous-lieutenant, fin mars, à la 4e compagnie de marche, puis lieutenant vers le 1er mai, il alla deux fois à Asnières (29 mars et courant avril) et à Neuilly. Il resta ensuite vingt jours à l’hospice des vieillards près du parc de Neuilly. Il abandonna la lutte le 22 mai et fut arrêté chez lui, le 23.
Les renseignements recueillis sur lui étaient « peu satisfaisants » : « opinions très avancées ». Il fut condamné, le 1er décembre 1871, par le 9e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques ; peine commuée, le 25 juillet 1872, en déportation simple, puis, le 14 février 1877, en huit ans de détention ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873, puis rentra par le Tage en 1877 et obtint une remise de dix-neuf mois le 25 mars 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/761 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.