Né le 27 août 1831 à Paris ; y demeurant ; orfèvre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. En août 1870, il avait été condamné à deux mois de prison pour outrage public à la pudeur ; les renseignements de police sur son compte n’étaient pas bons ; il passait pour vivre aux dépens de sa maîtresse.
Sergent à la 4e compagnie sédentaire du 222e bataillon de la Garde nationale, pendant le 1er Siège, il continua son service après le 18 mars 1871. Son capitaine se retira et il fut nommé à sa place au début de mai. Il prétendit ne pas avoir accepté ce grade, cependant il en exerça les fonctions. Son bataillon participa à une sortie, le 3 avril, puis resta sept ou huit jours à Neuilly ; il n’aurait pas suivi son bataillon dans ces deux sorties. Fin avril, il alla au pont de chemin de fer à Asnières, y passa quelques jours, puis y retourna vers le 5 ou le 6 mai. Le 21 mai, il se réfugia chez la veuve Chavannes, rue Dulong, XVIIe arr.. Il y fut arrêté le 23, avec la fille Millot, sa maîtresse, et condamné, le 9 décembre 1871, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/748. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.