LECOCQ Auguste, Henri, Napoléon, Aimé

Né le 16 novembre 1853 à Paris, mort le 30 octobre 1905 à Paris (XIVe arr.) ; lithographe ; soupçonné « d’être affilié à l’Internationale » ; communard.

Domicilié à Paris (XIVe arr.), 56, rue du Moulin-Vert, il était marié à une blanchisseuse et père d’un enfant.
Durant le premier Siège, Auguste Lecocq fut élu sergent à la 8e compagnie sédentaire du 103e bataillon de la Garde nationale. Le 18 mars 1871, sans uniforme et sans arme prétendit-il, il participa à l’arrestation du commissaire Thomas de Colligny. Le 2 mai, il fut élu sous-lieutenant et commanda le poste de garde de la porte de Châtillon. Il prétendit avoir démissionné le 9 pour entrer comme simple garde à la 6e compagnie de marche du même bataillon et servit au fort de Vanves. Il fut arrêté le 27 juin à son domicile.
Un rapport de police le décrivit comme « un homme exalté que sa femme pousse dans les Clubs révolutionnaires ». Le 12e conseil de guerre le condamna, le 28 mars 1872, à la déportation simple. Son casier judiciaire ayant été incendié, on ignore s’il avait antérieurement encouru ou non des condamnations. Sa peine fut commuée en quatre ans de détention le 13 novembre 1875.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article63738, notice LECOCQ Auguste, Henri, Napoléon, Aimé, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 5 octobre 2022.

SOURCES : Arch. Min. Guerre, GR 8 J 323 (356). — Arch. Nat., BB 24/804, n° 3 080. — Arch. Paris, D2R4 92 et 14 D 216 (4942). — Notes de P.-H. Zaidman.

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