Né le 2 février 1842 à Brest (Finistère) ; employé de commerce ; communard.
Lucien Lecoispellier habitait à Paris au 20 de la rue d’Aboukir (quartier du Mail). Capitaine au 194e bataillon fédéré, il fut capitaine d’habillement et d’armement au 1er régiment de Bergeret (état-major) pendant la Commune de Paris.
Il fut condamné par contumace, le 15 février 1873, par le 6e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il fut ensuite arrêté le 5 septembre 1874 et sa peine fut commuée le 25 septembre 1874, par le 3e conseil de guerre, en un an de prison. Il avait auparavant, le 15 décembre 1869, été condamné à huit mois de prison par le tribunal correctionnel pour abus de confiance.
Son nom a parfois été écrit par erreur Lucien, Gilbert Coispellier, ou Le Coispellier.
SOURCES : Arch. Min. Guerre, 6e conseil (n° 883). — Arch. Nat., BB 24/811. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — Note de R. Scherer.