Né le 20 mai 1828 à Saint-Denis-le-Gast (Manche) ; demeurant à Paris ; professeur de mathématiques ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Il était marié, père d’un enfant. Il était employé depuis un an comme professeur par le sieur Genet, instituteur à Vitry-sur-Seine, lorsque au moment du Siège de Paris par les Prussiens, il s’enrôla au 91e bataillon de la Garde nationale. Après l’armistice, il trouva un emploi à l’institution Houllier, boulevard Gouvion-Saint-Cyr, (XVIIe arr.), perdit son emploi au début d’avril 1871 et retourna au 91e bataillon. Le 22, il fut élu sous-lieutenant officier de détail. Envoyé le 28 avril à Levallois-Perret, il y resta jusqu’au 21 mai. Il fut fait prisonnier le 28 à Belleville.
D’après le commissaire de police du quartier des Ternes, XVIIe arr., il avait été congédié de la pension Houllier pour ivrognerie. Il fut condamné, le 5 décembre 1871, par le 16e conseil de guerre, à la déportation simple. Il mourut en déportation.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/758.