LECOMTE Pierre, Léon

Il était marié, père de deux enfants. Sergent au 119e bataillon de la Garde nationale après le 18 mars 1871, il fut nommé fin avril sergent-major dans la 8e compagnie sédentaire. Il assista à la première attaque de Courbevoie qui dura un jour et demi. Le 24 mai, il avait cessé tout service.
Les renseignements recueillis sur son compte n’étaient pas bons (selon la police) ; il avait abandonné sa femme depuis cinq ans pour vivre en concubinage ; il passait dans son quartier pour avoir « des opinions socialistes et communeuses ». Il fut condamné, le 18 janvier 1872, par le 15e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée le 16 mai 1872 en déportation simple. Il mourut à l’île des Pins, le 24 décembre 1874.