LECOQ Antoine

Né en 1828 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) ; instituteur public à Chalon-sur-Saône ; socialiste, révoqué sous le Second Empire ; adhérent de l’AIT ? ; participant à la Commune du Creusot.

Rédacteur au journal républicain satirique Le Sifflet, du Creusot (Voir Martin Félix), puis au Grelot, de Dijon, correspondant du Progrès, de Saône-et-Loire, en 1870-1871, il fonda au Creusot, en septembre 1870, un journal socialiste, L’Ouvrier, qui n’eut que trois numéros.

Militant républicain à la fin de l’Empire — probablement membre de la section de l’Internationale (Voir à Dumay Jean-Baptiste pour références et listes des membres de la section de l’Internationale en 1870, telle qu’elle résulte de nos recherches) — secrétaire de Maître, commandant de la Garde nationale, il prit part à la proclamation de la Commune le 26 mars 1871, mais il fut acquitté par la cour d’assises de Chalon-sur-Saône devant laquelle il avait été cité à comparaître le 28 juin suivant. Voir Jean-Baptiste Dumay : liste des prévenus.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article63787, notice LECOQ Antoine, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 29 novembre 2019.
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