Né le 4 mai 1820 à Sauchy-Lestrée (Pas-de-Calais, arrondissement d’Arras) ; demeurant à Paris ; fabricant de chaises ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. Il avait été condamné le 31 janvier 1868 à huit jours de prison pour rébellion ; ivrogne, fréquentant les clubs, dit la police.
Caporal à la 1re compagnie sédentaire du 241e bataillon de la Garde nationale, nommé sergent-fourrier au début de mai 1871, il fut envoyé à Passy (XVIe arr.) le 16 mai. Fait prisonnier dans la nuit du 21 au 22 mai, il fut condamné, le 19 janvier 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873.
En Nouvelle-Calédonie, il eut une très bonne conduite et on le dit de bonne moralité ; le 24 janvier 1878, sa peine fut commuée en sept ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/741. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.