LE DOYEN Jean, François

Né le 25 août 1825 à Saint-Pancré (Moselle) ; demeurant à Paris ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Le Doyen (ou Ledoyen) était marié, sans enfant. Il avait servi de 1848 à 1853 au 1er régiment du génie ; élu caporal, puis sergent au 137e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège, il continua son service sous la Commune de Paris. Au début d’avril 1871, il fut nommé sous-lieutenant. Le 2 avril, il alla à Courbevoie ; il aurait donné sa démission huit jours avant l’entrée des troupes ; on l’arrêta le 11 juin chez lui.
Le commissaire de police du quartier de la Porte-Saint-Martin, Xe arr., le disait ivrogne et d’une conduite irrégulière. Il fut condamné, le 26 décembre 1871, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, peine commuée le 24 janvier 1878 en sept ans de détention ; il était bien noté en déportation.
Au mois de février 1879, il revint s’établir à Saint-Pancré, son village natal puis, au début du mois d’avril de la même année, il se rendit à Paris où résidait sa femme.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article63829, notice LE DOYEN Jean, François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 12 mai 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/736 et BB 27. — Arch. Dép. de Meurthe-et-Moselle, 4 M 259. — Notes Brieuc Guinard.

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