Né à Montrouge (Seine) le 17 février 1835 ; tailleur de pierre ; lieutenant d’artillerie à la XIVe légion fédérée ; membre de l’Association Internationale des Travailleurs.
Il était marié. Son dernier domicile connu avant 1871 était, 59, rue du Chemin-de-Fer, à Paris, XIXe arr.
Par contumace, le 3e conseil de guerre le condamna, le 4 août 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Lefebvre, réfugié en Belgique depuis 1873, habitait Saint-Gilles, faubourg de Bruxelles, en 1880.
ŒUVRE : Manifeste antiplébiscitatre des Sections parisiennes fédérées de l’Internationale et de la Chambre fédérale des sociétés ouvrières. À tous les travailleurs français. Citoyens ! (signé) pour l’AIT : A. Combault, Reymond, Germain Casse, Berthomieu, Lafargue, E. Lefèvre, J. Johannard, J. Franquin, pour la Chambre : A. Theisz, Camélinat, etc...
Paris, Impr. E. Voitelain et Cie s.d. (1870) in-8°, Bibl. Nat., Lb 56/2648.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/857, n° 2958 et BB 27. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de Sûreté n° 272 578 (en 1880). — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de M. Cordillot.