LEFEBVRE Joseph

Né le 11 novembre 1824 au Cateau-Cambrésis (Nord) ; demeurant à Paris, 61, rue du Poteau (Montmartre, XVIIIe arr.) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Il était célibataire, père d’un enfant ; il habitait Paris depuis sa jeunesse. Engagé volontaire dans un corps de sapeurs-pompiers, il avait servi dans le 53e régiment d’infanterie qu’il avait quitté en 1852. Il semblerait avoir reçu un certificat de bonne conduite à sa libération. Il fut successivement marchand de vins, serrurier et journalier. En 1856, il tenait un débit de boissons et fut condamné à 50 F d’amende pour y avoir reçu des filles publiques. Avant la guerre, il vivait maritalement avec une femme abandonnée, disait-il, de son mari et qui avait un enfant ; lui-même était devenu père d’un enfant et il avait pris les deux en charge.
Pendant le 1er Siège, il fit partie d’une compagnie sédentaire du 78e bataillon et continua son service après le 18 mars 1871 comme simple garde. Il avait rempli quelque temps les fonctions de caporal. On l’arrêta le 28 mai à Belleville, XIXe arr.
Condamné, le 12 avril 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il mourut à l’hôpital de l’île des Pins le 1er octobre 1875.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article63864, notice LEFEBVRE Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 décembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/769 et H colonies 88.

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