LEFÈVRE Charles

Il était marié, sans enfant. Pendant le 1er Siège, il appartint à la 6e compagnie de marche du 150e bataillon de la Garde nationale. Il était lieutenant lorsque éclata l’insurrection ; il fut élu peu après capitaine adjudant-major et fut blessé au pont de Neuilly le 6 avril 1871. « Il paraît même avoir été rayé des contrôles de la garde fédérée à partir du 8 mai, à la suite de la découverte d’une demande d’entrée dans la police impériale à laquelle il dit avoir appartenu de 1869 à 1870 ».
Il fut condamné, le 3 juin 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques : il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Sa peine fut commuée le 2 juillet 1877 en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879.