Né le 23 août 1850 à Paris ; y demeurant ; sculpteur sur bois ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. D’après ses dires, il n’était entré à la 3e compagnie de marche du 121e bataillon de la Garde nationale que vers le 15 avril 1871 après cinq jours passés au Cherche-Midi pour refus de marcher. Jusqu’au 15 mai, il ne fit aucun service et continua à travailler chez son patron. Il fut fait prisonnier le 28 à Ménilmontant, XXe arr.
Son casier judiciaire avait été détruit, mais il avoua avoir subi un mois de prison pour le vol d’un lapin. Il aurait eu le grade de sergent sous la Commune. Depuis deux ans il vivait en concubinage avec une blanchisseuse.
Il fut condamné, le 14 mai 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; sa peine fut commuée le 23 janvier 1873 en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/775, n° 10 311. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.