Né le 5 octobre 1834 à Rapsécourt (Marne) ; domestique ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi deux mois de prison pour vol ; les renseignements « les plus défavorables » étaient donnés sur sa conduite et sa moralité.
Tambour au 184e bataillon fédéré, il fut arrêté en état de vagabondage le 3 juin 1871, puis condamné, le 4 mai 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple. À l’île des Pins, on nota sa bonne conduite et sa bonne moralité ; il cultivait assez bien sa concession. Le 4 mars 1878, il obtint la remise de sa peine sous condition de résider en Nouvelle-Calédonie, puis le 15 janvier 1879 l’obligation de résider fut levée et Lefèvre rentra par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.