LEFRANÇOIS

En mars 1867 se constitua le second Cercle de Rouen de l’Internationale dont le siège fut, provisoirement, installé 16, rue aux Juifs, au domicile de Schrub, un des membres du Cercle. Le bureau se composait de Duménil, secrétaire, Lefrançois, trésorier, Berroux et Schrub, ce dernier paraissant être le véritable animateur de la section qui comprenait, à cette époque, une vingtaine de membres. Voir Duménil.
Ouvrier tisseur, membre du Comité fédéral rouennais de l’Internationale, Lefrançois protesta contre l’arrestation d’Émile Aubry, secrétaire-correspondant de la Fédération (L’Internationale, 15 mai 1870). Voir E. Vaughan.
Candidat aux élections municipales de Rouen des 6 et 7 août 1870, il ne fut pas élu. Voir Aubry.
Sur l’initiative de la Fédération, une manifestation patriotique fut organisée à Rouen le 22 septembre 1870 au cours de laquelle on demanda qu’il ne soit accepté de proposition de paix qu’« à la condition que les Prussiens soient refoulés au-delà du territoire français ». Lefrançois fit partie de la Commission de vigilance élue à la suite de cette manifestation et « chargée de se mettre en rapport avec le Comité de défense du département » (L’Internationale, 9 octobre 1870).