Né le 11 mai à Walincourt (Nord) ; ajusteur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié et père d’un enfant. Il fut condamné à une peine de déportation simple pour sa participation à la Commune de Paris. Avant 1870, il avait été condamné 7 fois pour coups et blessures, bris de clôture et vol, et sa femme avait fui le domicile conjugal en raisons des mauvais traitements qu’il lui faisait subir.
Il fut transporté en Nouvelle-Calédonie par le 3e convoi, arrivé à Nouméa le 5 novembre 1872 (n° matricule 925). Sa peine lui fut remise en 1879. Il fut rapatrié par la Picardie.
SOURCE : Roger Pérennès, Déportés et forçats de la Commune, de Belleville à Nouméa, Nantes, Ouest éditions, 1991. — Notes de M. Cordillot.