Né le 24 juin 1839 à Darnétal (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; demeurant à Paris ; forgeron ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Lieutenant au 192e bataillon de la Garde nationale, pendant le 1er Siège, il fut nommé capitaine en second fin février 1871. Après le 18 mars, il conserva son grade et continua à en remplir les fonctions ; le 4 avril, il campa près du fort d’Ivry avec son bataillon, puis fut fait prisonnier.
D’après la police, il était très exalté. Il fut condamné, le 18 décembre 1871, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple ; il fut bien noté à Nouméa — 29 juillet 1878 — où il vivait en bonne intelligence avec sa femme ; le 14 janvier 1879, sa peine fut commuée en sept ans et demi de détention, puis remise le 26 avril 1879 ; il rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/747. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.