LEGRAND Auguste, Léon

Né le 4 août 1829 à Valmont (Seine-Inférieure) ; demeurant à Paris ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Il avait été condamné, le 19 mars 1858, par le conseil de guerre de Lyon (Rhône), à un an de prison pour outrages envers un supérieur. Les renseignements sur son compte n’étaient pas très bons, estimait-on (selon la police) : il vivait en concubinage.
Ancien militaire, il avait été nommé, pendant le 1er Siège, lieutenant à la 6e compagnie sédentaire du 166e bataillon de la Garde nationale, et conserva ce grade après le 18 mars 1871 ; il fut maintenu lieutenant aux élections du 9 avril. Le 2 avril, il avait fait une sortie à Neuilly et prétendit être rentré le soir même à Paris ; le 22 mai, il passa 24 heures derrière la barricade de la rue Lepic, XVIIIe arr. ; il regagna son domicile le 23 et y fut arrêté le 24.
Legrand fut condamné, le 26 avril 1872, par le 17e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée en huit ans de détention le 9 mars 1877 ; il arriva à Belle-Île le 15 janvier 1878 ; il avait une bonne conduite, mais refusait de travailler. Remise de sa peine lui fut accordée le 19 juillet 1878.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64003, notice LEGRAND Auguste, Léon, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 9 décembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/758 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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