Né le 19 juillet 1831 à Pont-l’Évêque (Calvados) ; lithographe ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Fils de François Legrip et de Rosalie Galopin, Léon Legrip était lithographe.
Ancien soldat au 2e régiment de hussards et ancien sergent de ville révoqué, il fit partie, pendant le 1er Siège, de l’artillerie de la Garde nationale ; sous la Commune de Paris, il fut maréchal des logis, puis officier dans l’artillerie et en même temps ordonnance d’un chef d’escadron.
Il fut condamné, le 15 mai 1872, par le 26e conseil de guerre, à vingt ans de travaux forcés ; il devint commissionnaire à Bourail le 15 janvier 1874 ; sa femme et sa fille l’avaient rejoint (note sans date) ; il obtint une remise de peine de huit ans le 15 novembre 1879.
Il était marié, père d’un enfant.
SOURCES : ANOM H 1302 registre matricule [en ligne]. - Arch. Nat., BB 24/772. — Arch. Min. Guerre, 26e conseil (n° 221).