Né le 19 novembre 1848 à Samois-sur-Seine (Seine-et-Marne) ; demeurant à Paris, 3, passage de l’Alma (VIIe arr.) ; paveur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été condamné le 30 avril 1869, par le tribunal correctionnel de Corbeil (Seine-et-Oise), à quinze jours de prison pour vol.
Soldat au 134e régiment de ligne, il s’était engagé pour la durée de la guerre. Le 15 mars 1871, au lieu de suivre son régiment à Évreux (Eure), il resta à Paris et, vers le 19 mars, se rendit à la caserne Napoléon. Incorporé à la 8e compagnie du 173e bataillon de la Garde nationale, il passa à la 8e compagnie de marche comme sergent-fourrier dans la seconde quinzaine d’avril.
Arrêté le 8 juin à Samois comme vagabond, il fut condamné, le 5 décembre 1871, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Le 15 janvier 1879, il obtint la remise de sa peine et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/782 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.