Né le 10 juillet 1838 à Ploemeur (Morbihan) ; demeurant à Paris ; terrassier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi cinq condamnations pour vagabondage, complicité d’abus de confiance et vol.
Il fit partie du génie auxiliaire pendant le 1er Siège. Dans le courant d’avril 1871, il entra au 261e bataillon de la Garde nationale, quelques jours seulement, dit-il, puis il fut incorporé à la 4e compagnie du 1er bataillon de génie.
Condamné, le 20 mai 1872, par le 17e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il vit sa peine remise le 30 avril 1877, puis l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879, et il rentra par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.