LELONG Louis, Alfred

Il était marié, père de quatre enfants. Il avait subi deux condamnations en 1852, un an de prison pour bris de son fusil (conseil de guerre de Lyon) et, en 1863, six mois de prison pour escroquerie (tribunal d’Alger).
Ancien militaire, il fut simple garde à la 12e compagnie du 157e bataillon, pendant le 1er Siège, et il continua son service sous la Commune. Nommé lieutenant le 18 avril 1871, il fut contraint de démissionner le 29 pour détournement de vivres et d’effets. Au début de mai, il entra à l’Hôtel de Ville, comme employé au bureau de la voirie et exerça ces fonctions jusqu’au 24 mai. Il serait alors rentré chez lui. Arrêté le 24 septembre, il fut condamné, le 24 avril 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il fut bien noté en Nouvelle-Calédonie ; le 6 décembre 1877, il obtint remise de sa peine et, le 23 décembre 1878, l’obligation de résider fut levée ; il rentra par le Var.