LE MANSOIS-DUPREY Gustave, Camille, Népomucène

Né le 8 décembre 1832 Paris (XIIe arr.), mort le 6 mars 1892 à Montreuil-sous-Bois ; professeur de langue et journaliste ; participant à la Commune de Paris.

Fils de Charles Bernardin Le Mansois Duprey, receveur des finances à Mende Lozère, et de Rose Justine Françoise Rousseau, Gustave Le Mansois-Duprey participa à la Commune.

Il déclara ensuite qu’il n’avait servi la Commune « de triste mémoire » que pour empêcher sa famille de mourir de faim (lettre du 1er juillet 1872 au ministre de la Justice). Il était professeur de son état (il parlait de donner des leçons). Il fut condamné, le 11 août 1871, par le tribunal correctionnel de la Seine, à deux ans de prison pour immixtion sans titre dans des fonctions publiques (employé de bureau à la Préfecture de Police) ; la peine fut réduite de moitié le 7 août 1872.

Domicilié 33 rue Lemercier à Paris, il s’était marié le 19 décembre 1867 à Paris (XVIIe arr.) avec Mathilde Valèrie Fiquet (1846-1896). Le couple eut six enfants : Blanche Henriette 1866/1949, Gabriel Auguste 1868/1905, Julienne Rosalie Camille 1869/1901, Marie Pauline 1872/1905, Camille Jean Théodore 1873/1935, Camille Mathilde Ernestine 1875/1960.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64145, notice LE MANSOIS-DUPREY Gustave, Camille, Népomucène, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 4 janvier 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/727. — Notes d’un de ses descendants, M. Lemire en avril 2011.

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