Né le 21 septembre 1845 à Chaumes-en-Brie (Seine-et-Marne) ; demeurant à Paris, 14, rue Brantôme (IIIe arr.) ; cuisinier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi deux condamnations pour vol : le 15 décembre 1866, à Paris, à trois mois, et le 22 juin 1867, à Paris également, à treize mois de prison, plus un an de surveillance de la haute police, et, en outre, le 24 mai 1869, à deux mois de prison pour rupture de ban. Il habitait Paris depuis 1865.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 4e compagnie de marche du 70e bataillon et continua son service sous la Commune comme simple garde. Condamné, le 19 juillet 1872, par le 15e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/781, n° 11 770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.