LEPRINCE Étienne, Eugène

Né le 7 novembre 1825 à Paris ; y demeurant ; employé aux écritures (il avait été élève à l’école de Grignon) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 1re compagnie de marche du 94e bataillon de la Garde nationale ; nommé sergent-fourrier en février 1871, il conserva ce grade après le 18 mars 1871. Le 3 avril, il participa à la sortie au Mont-Valérien ; il prétendit s’être arrêté trois jours au pont de Neuilly. Blessé le 6 avril et soigné à l’ambulance des Tournelles, il y resta jusqu’à la fin de l’insurrection. Il nia avoir servi comme piqueur dans le génie militaire du 2e secteur, pendant les derniers jours de la Commune, comme il semblait résulter d’une pièce jointe au dossier.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient bons. Il fut condamné, le 16 mars 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Note de déportation : « Idées révolutionnaires, espère qu’une insurrection prochaine renversera le gouvernement actuel. Fait de la propagande. » Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64293, notice LEPRINCE Étienne, Eugène, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 16 décembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/756. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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