Né à Paris le 14 février 1814 ; surveillant de travaux ; communard.
Il était marié, père de cinq enfants. Président, sous la Commune de Paris, du Conseil de la Xe légion fédérée — Voir A. Brunel — et secrétaire général de la mairie du Xe arr., il signa, par exemple, la lettre écrite le 10 avril 1871 au nom de la légion et enjoignant à Félix Pyat de reprendre sa place à la Commune ; il avait également fait un rapport sur la crypte et les ossements de l’église Saint-Laurent, Xe arr.
Il fut condamné par contumace, le 23 novembre 1872, par le 6e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Arrivé en Belgique le 13 avril 1875, il habitait Saint-Gilles en 1879. Il fut amnistié cette même année.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/862. — Arch. Min. Guerre, 6e conseil (n° 728). — Arch. PPo., listes de contumaces. — Murailles... 1871, op. cit., pp. 204 et 414. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de Sûreté n° 290 455 (en 1880). — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971.