LEROUX Louis, Alfred

Né le 30 novembre 1839 à Andrésy, arr. de Versailles (Seine-et-Oise) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Pendant le Siège et la Commune de Paris, il servit comme simple garde à la 4e compagnie de marche du 34e bataillon. Du 1er au 10 avril 1871, il occupa la rive droite de la Seine à Saint-Ouen où il retourna fin avril. Dans le courant d’avril, il fut nommé sous-lieutenant ; le 18 mai, il tomba malade et ne devait reprendre son poste que le 22, à Levallois-Perret, mais la localité était occupée par l’armée de Versailles ; il serait rentré chez lui alors que son bataillon se repliait.
D’après le commissaire de police de Clichy-la-Garenne, Leroux avait une mauvaise réputation : il était un « chaud partisan de la Commune ». Il fut condamné, le 15 février 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques. Autorisé, le 9 avril 1874, à résider à la Grande-Terre, il réintégra l’île des Pins le 11 juin 1875 « pour paresse et inconduite » ; il fut bien noté ensuite et « proposé pour la remise entière de sa peine » qui fut commuée, le 5 avril 1877, en sept ans de détention, puis remise le 9 septembre 1878 ; il rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64339, notice LEROUX Louis, Alfred, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 18 décembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/758 et H colonies 89. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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