Né le 30 octobre 1833 à Mainneville (Eure) ; demeurant à Paris ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait été condamné en 1866 à six jours de prison pour rébellion. Pendant la Commune de Paris, il fit partie du 101e bataillon de la Garde nationale et fut fait prisonnier le 25 mai 1871 place Jeanne-d’Arc, XIIIe arr.
Condamné, le 8 mai 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 11 août 1877 ; le 15 janvier 1879, l’obligation de résider fut levée et il rentra par la Vire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.