Né à Épernay (Marne) aux environs de 1830 ; domicilié à Paris, 28 boulevard Ney (XVIIIe arr.) ; maçon ; communard, tué pendant la Semaine sanglante.
Il était marié, père de trois enfants. Président du conseil de la XVIIIe légion, il avait dit : « J’ai accepté des fonctions et je les remplirai jusqu’au bout. »
Le 5e conseil de guerre le condamna le 24 décembre 1872, par contumace, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il fut gracié le 5 juin 1879.
Il « aurait été fusillé lors de l’entrée des troupes à Paris » le 23 mai, à la barricade Pigalle dont il était le chef. C’est à lui que le général Clinchant aurait dit : « Ah ! ce sont des maçons qui veulent commander maintenant ! » et il lui aurait déchargé son revolver dans la figure.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/861 et BB 27. — Arch. Min. Guerre, 5e conseil. — Lissagaray, Histoire de la Commune, op. cit., p. 269.