LEVOAS Nicolas

Il était célibataire. Les renseignements sur son compte n’étaient pas mauvais, cependant il avait subi plusieurs condamnations : le 17 février 1853, un mois de prison pour vol d’une jument ; le 22 novembre 1855, six mois de prison pour vol de deux chevaux, et le 30 janvier 1867, six mois de prison pour vol d’une vache.
Pendant la Commune de Paris, il était simple garde au 29e bataillon ; du 5 au 6 avril 1871, il se trouvait porte d’Aubervilliers au bastion 21 ; le 28, il fut envoyé à Issy et y resta trois jours. Le 7 mai, il était de garde à Passy-la Muette (XVIe arr.) où il revint le 20 mai. Dans le courant d’avril, il avait été blessé par un caporal de sa compagnie et resta cinq à six jours à l’hôpital. Le 22 mai, il fut de nouveau blessé derrière la barricade de la rue d’Allemagne (aujourd’hui avenue Jean Jaurès, XIXe arr.).
Aussitôt arrêté, il fut incarcéré à Rochefort et fut condamné le 9 avril 1872, par le 4e conseil de guerre, à cinq ans de détention.