Né le 22 octobre 1823 à Soissons (Aisne) ; peintre en bâtiment ; communard, officier de la Garde nationale.
Il était veuf, père d’un enfant ; ancien militaire, il avait été condamné, avant 1870, à trois mois de prison pour vente d’effets de petit équipement et libéré sans certificat de bonne conduite.
Il fut, sous la Commune de Paris, à partir du 15 avril 1871, capitaine à la 2e compagnie de marche du 119e bataillon fédéré. Après la défaite, il prit le nom de Coudert et ne fut arrêté que le 17 juillet 1876.
Il fut condamné par contumace, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine qui devint déportation simple en jugement contradictoire (2 août 1876, 3e conseil) et fut commuée en dix ans de détention (30 janvier 1877), puis remise le 15 janvier 1879. Il avait regagné Belle-Île depuis le 2 mars 1877.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/826, n° 10187. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 2236). — Arch. PPo., listes de contumaces.