LHEUREUX Henri [communard]

Il était marié, sans enfant. Il fut condamné, le 9 avril 1857, par le tribunal correctionnel du Mans (Sarthe), à deux mois de prison pour vol. Il vint alors habiter à Paris.
Pendant le 1er Siège, il appartint au 156e bataillon de la Garde nationale et continua son service après le 18 mars 1871, quoiqu’il fût à ce moment brocheur et cocher à la maison Hachette. Selon lui, il fut élu caporal vers le 10 mai. Au début de mai, il alla au fort de Bicêtre et n’en sortit que le 25 ; il faisait partie d’une compagnie sédentaire.
Fait prisonnier le 27 mai par les Prussiens, porte de Romainville, il fut condamné, le 19 décembre 1871, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il fut mal noté en déportation : il faisait partie de la « Tierce », société secrète constituée par certains déportés, semble-t-il. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Var.