L’HOURS Étienne

Né le 13 avril 1827 à Cézens (Cantal) ; demeurant à Paris, 71, chaussée du Maine (XIVe arr.) ; frotteur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il habitait Paris depuis 1843. De 1848 à 1855, il avait servi dans le 15e régiment léger avec le grade de caporal.
Pendant le 1er Siège, il fut caporal, puis sergent à la 1re compagnie de marche du 202e bataillon de la Garde nationale et continua son service sous la Commune de Paris. Au début de mai 1871, il fut nommé sous-lieutenant dans sa compagnie. Fait prisonnier à Passy-la-Muette (XVIe arr.) dans la nuit du 21 au 22 mai, il fut incarcéré à Rochefort, et finalement condamné, le 15 avril 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Le 15 janvier 1879, il obtint la remise de sa peine et rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64580, notice L'HOURS Étienne, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 27 octobre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/778. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérrenès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, Université Inter-Ages, 1995. — Notes de M. Cordillot.

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