LIANDRAT François

Né le 11 juin 1827 à Lyon (Rhône) ; demeurant à Paris, 41, rue Vieille-du-Temple (IVe arr.) ; brossier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était veuf, sans enfant. Il avait servi dans le 50e régiment d’infanterie et dans les compagnies de discipline en Afrique.

Président du bureau électoral des brossiers parisiens en grosse brosserie mis en place pour la désignation de leurs représentants à l’Exposition universelle de 1867, il fut le seul élu et fut à ce titre membre de la Commission ouvrière fondée à cette occasion. Il habitait alors 7, rue du Parc-Royal.

Pendant le 1er Siège, il fut élu lieutenant dans une compagnie de marche du 182e bataillon de la Garde nationale et il continua son service après le 18 mars 1871. Il fut élu capitaine le 12 avril. Il alla au fort de Vanves et à l’aqueduc d’Auteuil. Il rendit son sabre aux troupes de Versailles le 25 mai ; il était porteur d’un ruban tricolore en soie de 85 cm qu’il avait l’intention de mettre à son bras comme ami des troupes régulières.
Il fut condamné, le 2 janvier 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra de Nouvelle-Calédonie par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64585, notice LIANDRAT François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 26 décembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., 24/748. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Eugène Tartaret, Commission ouvrière de 1867. Recueil des procès-verbaux des assemblées générales des délégués et des membres des bureaux électoraux, Paris, Imp. Augros, 1868, X-320 p. — Notes de R. Skoutelsky.

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