Né le 29 janvier 1850 à Neuville (?) (Somme) ; cordonnier ; domicilié à Paris 127, rue du Chateau-des-Rentiers (XIIIe arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Garde au 120e fédéré, François Liébert fut arrêté le 26 juin 1871 et incarcéré à Rochefort. Il fut condamné par contumace, le 29 février 1872, aux travaux forcés à perpétuité pour faits insurrectionnels ; lorsqu’il purgea sa contumace, la peine fut ramenée le 17 mai 1872, à vingt ans de travaux forcés ; il arriva à Nouméa le 24 octobre 1872. Amnistié et banni, il fut ramené par le Var.
SOURCES : Arch. PPo., liste d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérrenès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, Université Inter-Ages, 1995. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.