Né le 26 mai 1838 à Battigny (Meurthe) ; demeurant à Paris, 9, rue Lalande (XIVe arr.) ; cocher ; communard.
Il était marié, père de deux enfants. Il habitait Montfermeil (Seine-et-Oise) quand la guerre éclata ; à l’approche des Prussiens, Liégeois se réfugia à Paris et entra dans le bataillon de Seine-et-Oise qui s’y était formé. Le bataillon fut licencié fin mars 1871 et Liégeois s’enrôla dans une compagnie du 104e bataillon de la Garde nationale où se trouvait son beau-père. Il alla à Montrouge, au plateau de Châtillon ; blessé, il resta douze jours à l’ambulance.
Les renseignements recueillis sur son compte furent bons. Fait prisonnier, le 22 mai 1871, porte d’Orléans, il fut condamné, le 27 mai 1872, par le 17e conseil de guerre, à un an de prison et à cinq ans de surveillance ; le 30 novembre 1872, il obtint remise du reste de sa peine, mais les cinq ans de privation des droits civiques furent maintenus.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/761.