Né le 1er mars 1845 à Puteaux (Seine) ; demeurant à Paris, 13, rue Perrel (XIVe arr.) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Il était célibataire. Simple garde à la 4e compagnie de marche du 243e bataillon fédéré, il fut condamné, le 12 mars 1874, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple ; il n’avait encouru auparavant aucune condamnation. En 1874, à Nouméa, il était puni de vingt ans de travaux forcés pour attentat à la pudeur sur un garçon de onze ans ; en 1879, sa peine de déportation était remise, non celle des travaux forcés ; mais il était mort à l’hôpital de l’île Nou le 23 avril 1876.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/860 B, n° 3782, BB 27 et H colonies 385.