LIMASSET Joseph

Né le 23 avril 1843 à Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire) ; demeurant à Paris, 10, rue Jeanne-d’Arc (XIIIe arr.) ; marchand de vins ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il appartint au 133e bataillon de la Garde nationale. Peu après le 18 mars 1871, il fut élu caporal et au début d’avril passa au 150e bataillon fédéré. Il resta à Vanves du 24 avril au 2 mai : six jours dans les tranchées et deux jours au fort. Les 10 et 12 mai, il était à Issy, le 21 à Gentilly où il resta jusqu’au 25. Fait prisonnier le 28 mai à Ménilmontant, XXe arr., il prétendit n’avoir été nommé sergent-fourrier que vers le 20 mai.
D’après un rapport de police, sa conduite et sa moralité passaient pour être mauvaises et, de plus, ses antécédents étaient douteux. Il fut condamné, le 5 décembre 1871, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; en déportation, il eut une conduite « irréprochable », il travaillait comme cuisinier dans un restaurant à Nouméa depuis le 18 juin 1874. Le 11 août 1876, sa peine fut commuée en six ans de détention.
Était-il parent de Christophe Limasset ?

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64625, notice LIMASSET Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 27 décembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/753, n° 5389, et BB 27 (au dossier BB 24 se trouvent plusieurs lettres de Limasset à ses parents : avril, 18 mai, 6 octobre 1875, 27 janvier, 14 juillet 1876).

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