Né le 12 février 1842 à Parigny (Manche) ; demeurant à Paris, passage du Nord (XIXe arr.) ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il était membre d’une famille de cinq enfants, quatre fils — dont Théodore, Félix Limeul — et une fille ; leur mère avait, en 1872, soixante-quatre ans et, veuve, avait dû pour élever ses enfants « se livrer à un travail forcé qui a altéré sa santé » ; deux de ses fils étaient morts : l’un pendant le Siège, l’autre pendant l’insurrection ; sa fille était blanchisseuse ; elle-même concierge, 8, passage Kracher (XVIIIe arr.).
Pendant la Commune de Paris, Auguste Limeul appartint à une compagnie de marche du 79e bataillon de la Garde nationale ; il fut fait prisonnier le 27 mai 1871, et condamné, le 5 juin 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Sa peine fut commuée le 25 mai 1877 en cinq ans de détention ; il rentra par la Loire et le reste de sa peine lui fut remis le 22 mai 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/786 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.