Né le 11 mars 1844 à Montargis (Loiret) ; demeurant à Paris 55, rue du Faubourg-Saint-Denis (Xe arr.) ; représentant de commerce ; communard.
Il était marié, père de deux enfants. Il était simple garde au 9e bataillon ; lors de la scission dans son bataillon, au 18 mars 1871, Lion fut de ceux qui adhérèrent à la Fédération avec certaines restrictions. Le 9 avril, il fut élu lieutenant payeur de son bataillon. Il rentra chez lui le 23 mai, et ne paraît avoir pris aucune part à la lutte. Le 25, il se constitua prisonnier et fut incarcéré à Rochefort.
Le commissaire du gouvernement lui reprocha d’avoir « apporté au détestable régime de la Commune l’appoint de son honnêteté ». Il fut condamné, le 21 février 1872, par le 13e conseil de guerre, à un an de prison et à dix ans de surveillance.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/739. — Louis Bretonnière, Roger Pérrenès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, Université Inter-Ages, 1995. — Notes de M. Cordillot.