Né le 26 septembre 1821 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) ; demeurant à Paris, 26, rue Cadet (IXe arr.) ; cocher ; communard.
Il était marié, sans enfant. Il semble avoir été condamné par défaut, le 2 juillet 1858, par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse (Ain), à deux ans de prison et 25 F d’amende pour abus de confiance. Il fit faillite à Paris le 15 janvier 1867. Engagé volontaire, le 14 janvier 1841, dans la Légion étrangère d’Afrique (1er régiment), caporal, puis sergent, il avait été libéré le 10 janvier 1846 avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège, il était lieutenant à la 4e compagnie de marche du 229e bataillon de la Garde nationale. Élu capitaine au service de la Commune de Paris le 4 avril 1871, il prétendit n’avoir fait que du service intérieur.
Il fut condamné, le 4 décembre 1871, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple ; le 26 avril 1872, sa peine fut commuée en cinq ans de détention. À Thouars (Deux-Sèvres), il afficha « le radicalisme le plus insensé » (note du directeur, septembre 1876).
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/737.