Né le 25 avril 1847 à Vy-lès-Filain (Haute-Saône) ; chauffeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Soldat, en 1871, au 36e régiment d’infanterie. Pour avoir servi la Commune de Paris — il affirmait être rentré chez lui après l’entrée des troupes — il fut condamné, le 15 mars 1872, par le 18e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Amnistié, il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/831. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.