Né le 16 avril 1839 à Compiègne (Oise) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, père d’un enfant. Garde, pendant le 1er Siège, à la 3e compagnie de marche du 160e bataillon, il disait avoir été nommé caporal au début de mars 1871. Fait prisonnier le 28 mai cité Bertrand, il fut condamné, le 21 décembre 1871, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Le 26 avril 1879, il obtint remise de sa peine et rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/790. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.