Né le 29 septembre 1811 à Gand (Belgique), d’un père belge et d’une mère française ; demeurant à Paris ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Il était marié, père d’un enfant. Belge d’origine, il était entré, lors de la formation de la Garde nationale, dans la 1re compagnie sédentaire du 206e bataillon et il continua son service sous la Commune de Paris. Il alla au fort de Vincennes dans le courant d’avril 1871 et monta la garde quatre ou cinq jours. En mai, il était en service à l’hospice Sainte-Clotilde ; il y était arrivé le 26 mai.
Les renseignements sur son compte étaient mauvais : caractère violent et emporté, ivrogne, il avait formulé des menaces « contre les gens d’ordre ». Il fut condamné, le 4 mai 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple ; il mourut le 5 janvier 1874 à l’hôpital de l’île des Pins.
Voir F. Zingé.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/758 et H colonies 90. — Arch. Min. Aff. étrangères Belgique, 119 II. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Belges ralliés à la Commune de Paris, Bruxelles, Ferraton, 1985.