Né le 6 mai 1823 à Paris ; mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. Il fit un congé au 3e bataillon de zouaves et fut libéré, dit-il, avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège et sous la Commune de Paris, il fut garde à la 3e compagnie du 1er bataillon du génie auxiliaire. Il monta la garde une dizaine de jours à la porte d’Asnières ; du 12 au 21 mai 1871, il était employé à défaire la barricade construite pendant le 1er Siège porte d’Orléans.
Sans opinions politiques connues, il avait parfois des « absences de raison » ; il se livrait à la boisson, dit le commissaire de police du quartier des Grandes-Carrières, XVIIIe arr. Son fils, compromis avec lui, avait été acquitté pour subvenir aux besoins de sa famille. Il fut condamné, le 11 mai 1872, par le 24e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il fut bien noté ; le 14 février 1878, sa peine fut commuée en sept ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/747. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.