Né le 20 octobre 1845 à Vignot (Meuse) ; demeurant à Paris ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il appartint à la 2e compagnie de marche du 218e bataillon de la Garde nationale et continua son service après le 18 mars 1871 ; il passa quinze jours à la porte Maillot et trois semaines à la porte de Montrouge ; on l’arrêta, le 28 mai, dans la casemate du 17e bastion.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient satisfaisants. Il fut condamné, le 6 mars 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Ses notes de déportation furent assez bonnes : il était employé comme tailleur dans les ateliers de l’administration ; le 25 juin 1877, il obtint la remise de sa peine et, le 20 août 1878, l’obligation de résider fut levée.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/758 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.