LUCAS Alphonse, dit France, dit Nicou Jules

Né le 23 janvier 1839 à Sèvres (Seine-et-Oise) ; cocher en maison bourgeoise ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire ; ancien militaire. En 1868, il avait encouru trois condamnations : le 18 mars 1868, à Paris, un mois de prison pour vagabondage ; le 22 mai suivant, à Corbeil, six mois de prison pour escroquerie et tentative de vol ; le 9 novembre 1868, à Etampes, quatre mois pour vol.
Pendant la Commune de Paris, il appartint au bataillon des Enfants-Perdus. Il fut blessé à la cuisse au pont de la Concorde après l’entrée des troupes de Versailles et arrêté le 4 juin 1871 à l’Hôtel-Dieu.
Il fut condamné, le 18 janvier 1872, par le 15e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. En Nouvelle-Calédonie, il fit partie de la Tierce, société secrète constituée par certains déportés. Il fut amnistié en 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64865, notice LUCAS Alphonse, dit France, dit Nicou Jules, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 janvier 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/831, S 77, n° 1126. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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