Né le 16 juillet 1839 à Vannes (Morbihan) ; teinturier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Ancien militaire, il servit la Commune de Paris aux « Vengeurs de Flourens » comme sergent. Était-il adjoint délégué à la commission militaire du XVIIIe arr. ? Son dossier du 14e conseil de guerre dit qu’il « a fait partie librement et volontairement des bandes insurgées, par conviction » ; lorsqu’on lui suggéra qu’il aurait pu s’engager à Versailles, il répondit : « Ce n’était pas dans mes convictions ».
Condamné, le 30 mars 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Il fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/828. — Arch. Min. Guerre, 14e conseil (n° 348). — Note de Louis Bretonnière.